[VIDEO] Alleluia. Comme un cri de soulagement, le célèbre hymne de Haendel Hallelujah a été joué hier soir devant le Quirinale par un orchestre monté pour l’occasion (voir la vidéo). 21 heures 42. Le Cavaliere n’est plus Président du Conseil italien.
Scènes de liesse à Rome et comme un sentiment de liberté retrouvée. Pour preuve, la « une » du Fatto Quotidiano de ce 13 novembre Oggi siamo tutti piu’ liberi (aujourd’hui nous sommes tous un peu plus libres), ou ces pancartes agitées sous le nez du Caimano: « 12 novembre, giorno della liberazione » (12 novembre, journée de la libération). Problème, ce ne sont pas les italiens qui ont poussé Silvio Berlusconi vers la sortie mais les marchés financiers.
Confiance. Début novembre lors du G20 de Cannes, Silvio Berlusconi était arrivé les mains vides après s’être vu retoqué un projet de loi par le Président Giorgio Napolitano. Avec une dette publique à 120% du PIB, et l’absence totale de confiance des marchés en Silvio Berlusconi, la bourse de Milan a fluctué en fonction des rumeurs de démissions du Président du conseil : à la hausse en cas de probable départ, à la baisse à chaque démentis comme le montre ce graphique. Une semaine plus tard, le Cavaliere doit sortir par une porte dérobée sous les hués de la population. Dimesso. En avant pour le Dopo Silvio.
Le récit de la journée sur Il Fatto Quotidiano, une bonne analyse sur Rue89, un résumé de la carrière politique du Cavaliere sur Slate, un article de Marco Travaglio cloturant l’ère Berlusconi par l’énumération des thèmes, et petites phrases de B. Enfin, un « truc » (impossible à décrire ou nommer) absolument génial sur La Repubblica : Silvio Berlusconi 1993-2011 gli anni del potere ! une sorte de page spéciale regroupant tous les articles et les enquêtes publiés sur Berlusconi pendant 19 ans…
28 novembre 2013 at 7:22
[…] assistons au dernier jour d’un condamné. Enfin, jusqu’à la prochaine fois… Souvenez-vous, le 12 novembre 2011, Le Cavaliere était contraint par les marchés financiers de quitter la présidence du Conseil. […]